“Pour l’été 2019, nous raconte Maurice Velge, les travaux concernant nos installations seront terminés, nous aurons une nouvelle salle de conditionnement, un nouveauchai à bouteilles, un nouveau cuvier, un nouveauchai à barriques et une nouvelle salle de dégustation à l’étage avec un très beau panorama à 180° sur les vignes ! Cela servira également de lieu d’accueil car nous pourrons recevoir jusqu’à 35 couverts pour des groupes ou des professionnels, par exemple.
Notre millésime 2016 est une des plus jolies bouteilles que nous avons faite au Château de Côme depuis que j’ai repris le château en 1997, le vin dégage une vraie plénitude, une grande souplesse et une élégance grâce à nos très beaux et différents terroirs de calcaires, d’argiles et de sables.
Depuis 2018, nous sommes en Agriculture Biologique sur l’ensemble de la propriété. Le millésime 2018 est d’une très belle qualité, même si nous pouvons regretter un manque en terme de quantité cela est compensé par la qualité exceptionnelle des raisins que nous avons ramassés.”
Château de Côme
Baron Velge - Directeur : José Bueno
Lieu-dit Les Pradines
33180 Saint-Estèphe
Téléphone : 05 57 75 05 98
La Scea des Vignobles Marcel Petit, fut créée en 1986 par Marcel Petit et dès 1988, la société s’est enrichie avec les ChâteauxFranc Lartigue et Grande Rouchonne (Saint-Émilion), puis, en 1997, la gestion des vignobles est confiée à Élisabeth et Jean-Pierre Toxé, respectivement fille et gendre de Marcel Petit. Le terroir est constitué de sable et de graves, les sols sont travaillés un rang sur deux, les autres rangs étant engazonnés. Domaine en démarche qualitative tout en respectant l’environnement (certification HVE 3 ).
Jean-Pierre Toxé nous parle “d’une belle vendange 2018, d’une jolie récolte homogène. Nous proposons de nombreux millésimes, dont le dernier est le 2016. Il a une structure tannique plus marqué, bien dosé, il est élégant avec des arômes de mûre et de cassis. Il a d’ailleurs eu une médaille d’Or au Concours de Mâcon 2018.
Nous proposons à la vente, pour le Château Franc Lartigue, les millésimes 2013 à 2016, et pour le Château Pillebois en vieilles vignes, les millésimes 2014 à 2016 et le tradition 2016, qui a eu une médaille d’Or au Concours Agricole de Paris 2018.”
Vous allez apprécier ce Saint-Émilion GC 2015, issu de vignes de 42 ans, assemblage de 70% de Merlot et parts égales de Cabernetsfranc et Sauvignon, 12 mois en barriques dont 1/3 de fûts neufs, aux senteurs d’humus et de cassis mûr, un vin de bouche ample et fondue, gras et persistant, riche en arômes (cerise noire, cuir, sous-bois) comme en structure. Le 2014, a une robe rouge cerise limpide, développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et de pivoine et une bouche fraîche aux tanins fondus. Très joli 2013, tout en rondeur, belles nuances aromatiques (cerise noire, cannelle), tout en séduction.
Joli Castillon Côtes de Bordeaux Vieilles Vignes Château Pillebois 2015, d’une belle couleur, corsé, avec une dominante de fruits rouges et une pointe de fumé.
Au sommet. Une propriété familiale depuis plus de 5 générations. L’encépagement se compose de 65% de Merlot, 15% de Cabernet-Sauvignon et de 20% de Cabernetfranc, vendanges manuelles. Le travail régulier de la terre, dans le respect de l'environnement, est privilégié, excluant tout désherbant chimique et tout traitement chimique systémique.
C'est l'observation permanente du vignoble qui détermine les interventions. La faune présente dans le vignoble atteste de l'équilibre naturel obtenu. Sur le terrain, donc, pas de désherbant chimique, l'herbe ne pousse pas parce que son vigneron travaille la terre. Il la retourne plusieurs fois par an, avec des charrues appropriées.
Florent Guinjard est un enfant du vignoble bordelais. Un vrai ! Sa passion pour le vin, il a à cœur de la partager avec le plus grand nombre. Il aime par-dessus tout faire découvrir la diversité étonnante des vins qu'il produit sur son domaine.
A la tête d'une propriété qui appartient à sa famille depuis 1880, il perpétue à la fois la tradition tout en faisant progresser, année après année, sa technique de vinification en s'entourant des conseils des meilleurs œnologues bordelais pour offrir un vin haut de gamme à un prix accessible. Sa volonté : produire des vinsfruités, fins très peu boisés. Sa marque de fabrique : le fruit.
“D'une étendue de 11,2 ha, précise Florent Guinjard, le vignoble est regroupé autour du chai. Il est situé sur le plateau sablo-limoneux et caillouteux se trouvant au nord-est de Libourne. Nous travaillons aujourd'hui 10,5 ha, avons augmenté la capacité de notre cuverie pour pouvoir vinifier tous les raisins que nous produisons.
En 2009, nous nous sommes équipés d'une thermo-régulation pour mieux maîtriser la température de nos fermentations. En 2010, pour améliorer notre qualité et être respectueux de notre récolte, nous avons acheté un nouveau pressoir.
En 2012, dans une démarche écologique, nous nous équipions d'une aire de lavage, et de cuves de stockage des effluents. La même année nous remettions en état 1 ha de vignes, en l'arrachant et la replantant. Puis, en 2014, nous avons remis en état 1 ha de vignes, que nous replantons avec notre propre Merlot sélectionné.”
Pour Florent Guinjard, “le 2018 est une année superbe en quantité et en qualité, mais nous avons dû traiter sept jours sur sept et avons été largement récompensés de notre travail par ce superbe millésime, puissant, coloré, qui est vraiment tel que nous le souhaitions.
Nous prévoyons de produire notre cuvée boisée “Audrey” 2018 qui attendra de longues années avant d’être proposée. Nous continuons d’améliorer notre matériel pour gagner plus d’efficacité sur le travail du sol.”
Franchement, son Lalande-de-Pomerolcuvée Reine 2016 est vraiment superbe, dense et bien charnu, qui associe couleur et structure, avec ces notes caractéristiques de cerise et d’humus, charpenté, aux tanins mûrs, de bouche puissante et savoureuse, et d'excellente garde. Il en est de même pour son 2015, au nez de cerise mûre, avec des senteurs de groseille et de cuir, est un vin généreux et harmonieux, de robe carmin intense, et développe une bouche persistante avec ces notes d’épices et de myrtille, aux nuances de fumé.
Le 2014, a des arômes de fruits macérés et d’épices, une belle teinte grenat, un vin dense au nez comme en bouche, alliant finesse et charpente, aux tanins à la fois riches et soyeux, d’excellente évolution.
Beau 2012, de belle roberubis soutenu, un vin très harmonieux, au nez de framboise et de violette et une pointe d’épices, charnu en bouche. Le 2011, ample et riche au nez comme en bouche, est d’un bel équilibre, gras, aux tanins fondus, où se marient la griotte et l’humus, un très joli vin. Superbe 2010, aux notes de fruits rouges mûrs (cassis) et d'épices douces (cannelle), bien charnu, d'une grande intensité, aux tanins savoureux et puissants à la fois, et se savoure sur une selle d'agneau aux blinis d'estragon ou une oie aux champignons.
Un domaine de 19 ha issu d’un terroir exceptionnel de graves siliceuses et d’argiles graveleuses parsemées de moellons calcaires (65% Sauvignon, 15% Sauvignongris et 20% Sémillon pour les vinsblancs; 60% Merlot, 30% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc pour les vins rouges). Vendanges manuelles, élevage du blanc 30% en barriques neuves pendant 6 mois sur lies fines et 70% en cuves sur lies également; le rouge : vin de goutte 80% de la récolte en barriques pendant 12 mois et vin de presse 20%. Le vin produit sur le domaine se caractérise par une expression minérale autant en rouge qu'en blanc reflétant le type de solargilo-calcaire. La vigne est présente depuis longtemps au Domaine de Grandmaison : dès le XVIIIe siècle, Monsieur de Belleyme, Ingénieur cartographe du Roi Louis XV, mentionne notre crû alors appelé Barreyre. Au fur et à mesure des époques, la production de vin s’est parfois interrompue, (à cause du gel, du phylloxéra), et a parfois fait place à la polyculture. Grandmaison a aussi fait office de maison de campagne. François Bouquier, qui avait dû quitter son Cantal natal au début du vingtième siècle, y fit quelquefois les vendanges et acquit le domaine en 1939, quand il sut qu’il était à vendre. Puis, à partir de 1970, Jean (son fils) et son épouse Françoise reconstituèrent le vignoble et entreprirent la construction de l’actuel cuvier. Grandmaison entrait alors à nouveau en production. Depuis 1988, c’est François (leur fils) qui vinifie et avec son épouse Mayi, tous deux se consacrent à la propriété familiale depuis 1993.
François Bouquier nous dit avoir été atteint par le gel à 90%, les 10% restants sont de très bonne qualité, et ce 2017 sera une année réussie avec un bel équilibre, mais il n'aura pas le panache du 2016. Les ventes en 2018 s'orientent pour les rouges vers les 2013, 2014 et 2015, et les blancs 2016 et 2017. Chaque année, renouvellement de certaines parcelles et changement de matériel, si nécessaire. Chez les Bouquier, nous rappelle-t-il, toujours la même devise : 1 seul vin rouge, 1 seul vin blanc !
Coup de cœur pour ce beau Pessac-Léognan rouge 2015, où la structure prédomine, au nez puissant avec des notes de mûre et d’humus, bien charnu comme il se doit, de très bonne charpente, aux taninsharmonieux, un vin distingué, ample, de bouche pleine. Le 2014, au nez de violette et de sous-bois, tout en couleur, avec en bouche ces notes subtiles et intenses de fruits rouges surmûris, aux tanins amples mais bien fondus, est très harmonieux.
Excellent 2013, savoureux, aux notes de groseille et d’humus, mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d’une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Le 2012 est de jolie couleur soutenue, bien charnu, tout en nuances aromatiques (fruits macérés, épices), de robe foncée, de bouche complexe où dominent la prune, le cuir et les sous-bois, aux taninsdoux, avec une finale très persistante. Le 2011, de couleur intense aux reflets noirs, est un vin généreux, avec des arômes de fruits rouges et d'épices, et des tanins bien enrobés, typé et persistant, idéal sur des noisettes d'agneau aux flans de légumes ou un filet de veau en croûte de cèpes. Remarquable 2010, riche en couleur, dense, où se mêlent la griotte et l’humus, un vin charnu, charpenté, de garde. Savoureux 2009, aux notes de fruits macérés et d’épices, gras, aux tanins très équilibrés, au charnu caractéristique, bien en bouche, de belle évolution. Le 2008, de couleur profonde, structuré, ample, avec des tanins riches et qui se fondent bien, des arômes de fruits bien mûrs (cassis, griotte...), tout en finale.
Remarquable Pessac-Léognan blanc 2016, gras, dense, ample, aux nuances subtiles de pomme et de fruitssecs, de bouche suave, mêlant finesse et persistance. Le 2015, au nez délicat, aux connotations d’agrumes et de fleurs blanches, est tout en élégance. Excellent 2014, aux nuances de fleurs, finement poivré, gras mais nerveux, très bien équilibré, de bouche parfumée et ample, quand le 2013 est un vin sec mais suave, de jolie robe dorée, très rond, très fruité, de bouche puissante et persistante, aux notes d’amande et pêche.
Les autres Domaines en vidéo sont sur Vinovox
Vignoble de 28 ha, situé autour du château, bénéficiant d’une exposition plein sud et qui appartient depuis 6 générations à la famille, Le vin est issu de vendanges manuelles. Les vignes, très anciennes, sont plantées sur des coteaux qui surplombent la Garonne, dans un terroirargilo-calcaire.
C’est en 1964 que Marc Ducau, après avoir secondé son père dès l’âge de 14 ans, devint le propriétaire du Château. En 1986, il proposa à son neveu, Daniel Sanfourche, de venir le rejoindre. Ce dernier devint gérant de l‘entreprise en 1995. Marie-Laurence, son épouse, le rejoignit en 1991 pour prendre en charge la partie commerciale et administrative de l’entreprise. En 2014, leur fils Nicolas, intégra l’entreprise familiale.
Suave et superbe Loupiac 2017, très fin, d’une structure raffinée, c’est un beau vin très équilibré, très persistant, aux nuances de pêche, de tilleul et de pain grillé, de garde.
❤❤❤❤ Alain Dufourg a repris la gestion du Domaine en 2010, et représente la 3e génération. A son arrivée, Haut Marchand devient Marchand Bellevue en raison de l?exceptionnelle vue sur une immense mer de vignes. L?encépagement se compose à 60% de Merlot, 15% de CabernetFranc, 15% de Cabernet-Sauvignon et 10% de Petit Verdot.
Très réussi, ce Bordeaux rouge 2015, il est bien représentatif du millésime, avec des notes de groseille bien mûre, légèrement épicé, bien charpenté et harmonieux (8,50€), et le 2017, a une belle charpente, au nez complexe (groseille, violette...), tout en rondeur, avec des arômes persistants de fruits rouges mûrs au palais (8€). Le Bordeaux rouge Le Petit Verdot 2018, sans sulfite ajouté, allie structure et fruité aux papilles, de couleurrubis, aux taninssouples, au nez à dominante de petits fruits mûrs (11,50€). Le Bordeaux rouge Rêveries de Marchand 2017, éleve en fûts de chêne, est charnu, aux taninsfermes et soyeux à la fois, tout en nuances aromatiques, d?une jolie concentration, qui sent la groseille, l?humus et les épices (11,50€). Et enfin ce Bordeaux rouge Dolmen 2015, élevé 18 mois en fûts de chêne, épicé, généreux, corsé, aux tanins savoureux, ample et distingué, aux nuances de mûre et de violette (13,50€).
Alain Dufourg
❤❤❤❤❤ Vignoble de 38 ha plantés sur un sol de formation caillouteuse mêlée de sable et d?argile (c?est ce que l?on appelle des croupes). Construit vers 1830 par Philippe Delacourt, reconnu Seigneur du Bourdieu, dans le style architectural des maisons de maître du XIXe siècle, le Château apparaissait déjà dans la 2e édition du Féret (1878) ainsi que dans la 1ère classification des Crus Bourgeois de 1932.
On est toujours sous le charme de ce beau Médoc Cru Bourgeois 2016, 50% Merlot, 49% CabernetSauvignon et 1% Petit Verdot, âge moyen des vignes 32 ans, élevage 12 mois en barriques de chêne, tout en arômes et structure, d?une belle ampleur, bien structuré, un vin qui sent la fraise des bois et l?humus, aux taninsfermes et soyeux à la fois, d?une finale complexe, de garde, bien sûr. Le 2015, vraiment remarquable, de robe grenat intense, équilibré, aux notes de cassis bien mûr, avec des nuances fumées, puissant, corsé, un vin qui commence à se fondre. Le 2014 est un vin aux tanins présents, intense en bouche, marqué par son terroir, au parfum de cerise et de sous-bois, d?excellente garde. Le 2013 est charmeur, au nez délicat de petits fruits rouges mûrs (cassis, mûre) et d?humus, aux taninssoyeux, à la fois puissant et fin, un joli vin mêlant rondeur et structure, où l?élégance prédomine.
Le 2012, charnu, est riche en matière, aux tanins équilibrés, où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche riche et corsée, de garde.
Le 2011 est excellent, d?un beau rouge profond, concentré et fruité, avec des taninssouples, et un nez où dominent la groseille et la prune, avec une touche poivrée. Le 2010, caractérisé par un nez complexe (cassis, épices...), réunit puissance et souplesse, riche et fin, typé, de bouche pleine. Guy Bailly
❤❤❤❤❤ Le vignoble est l'un des plus anciens et des plus anciennement réputés de Saint-Emilion. En 1750, Pierre Beylot, négociant libournais parle déjà du ?cru de Sarpe?.
En 1807, son fils Mathieu achète à très hauts prix des vins de Sarpe qui partent pour Bruxelles par voiture. En 1867, à l'Exposition Universelle de Paris, les deux propriétaires de Sarpe sont inscrits sur la liste des 36 crus de Saint-Emilion qui obtiennent la médialle d'Or : Comte de Carles et Ducarpe Ainé.
Très beau Saint-Émilion GC Château Vieux Sarpe 2017, corsé, aux taninsfermes, au nez dominé par des nuances de cerise noire et de cuir, alliant rondeur et structure, avec une touche légèrement épicée, un vin qui demande à être attendu quelque temps.
Remarquable 2016, de couleurpourpre, avec des notes de fruitscuits et de fumé, soyeux et dense en bouche, c?est un vin riche et harmonieux. Il y a encore le 2015, riche en arômes, d?une belle structure avec beaucoup d?élégance, aux notes de fruits, de cannelle et d?humus, très équilibré au nez comme en bouche, est un vin tout en distinction.
Beau 2014, avec ce nez puissant et subtil à la fois, est marqué par des notes de fruits mûrs et de truffe, de bouche ample et charnue, tout en couleur et en matière. Le 2012 a des tanins très équilibrés et savoureux à la fois, charnu comme il se doit, au bouquet complexe où se marient des notes fruitées et de sous-bois, un vin gras et distingué, d?une belle robepourpre.
Remarquable 2010, riche en couleur comme en matière, au nez intense de fruits et d?humus, légèrement épicé, de bonne bouche, classique de ce beau millésime, très prometteur.
On nous propose également le Saint-Émilion GC Château Haut-Badette 2017, c?est un vin qui allie puissance et souplesse, qui sent le pruneau, très parfumé en bouche, où dominent la mûre et la vanille, tout en complexité aromatique, vraiment très réussi, de belle couleur comme ce Saint-Émilion GC Château Queyron 2016, est fin et délicat, avec des arômes de cerise et de chocolat, une note réglissée et épicée, à la finale persistante, il est bien équilibré, très distingué, de belle évolution.
Et enfin ce Saint-Émilion GC Château de Sarpe 2016, qui est savoureux, exhalant des notes sauvages et persistantes, aux tanins bien équilibrés qui commencent à se fondre, un vin coloré, dense et ample en bouche, de charpente élégante, idéal sur des tournedos Rossini ou un hachis d'agneau et purée de pommes de terre.
Jean-François et Françoise Janoueix