Au sommet, tant ce cru possède une véritable typicité, marqué par une alliance entre la finesse et la richesse, le tout lui conférant un potentiel de garde conséquent. On y voit aussi toute la force du Cabernetfranc, sous-estimé par rapport au Cabernet-Sauvignon. Une propriété de 6,50 ha. Sol et sous-sol : 70% silico-graveleux, 30% sables humifères. Âge moyen du vignoble 30 ans, 65% Merlot, 35% Cabernetfranc, vendanges manuelles à la cagette et tri manuel. Cuvaison : 3 à 4 semaines, puis élevage en barriques de chêne renouvelées par moitié, de 12 à 16 mois. En reconversion Bio.
Château MAUVINON
Famille Tribaudeau
217, Mauvinon
33330 Saint-Sulpice-de-Faleyrens
Téléphone : 05 57 24 64 79 et 06 10 84 03 97
Vignoble de 38 ha plantés sur un sol de formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile (c’est ce que l’on appelle des croupes). Construit vers 1830 par Philippe Delacourt, reconnu Seigneur du Bourdieu, dans le style architectural des maisons de maître du XIXe siècle, le Château apparaissait déjà dans la 2e édition du Féret (1878) ainsi que dans la 1ère classification des Crus Bourgeois de 1932.
Beau Médoc 2016, tout en arômes et structure, d’une belle ampleur, bien structuré, un vin qui sent la fraise des bois et l’humus, aux taninsfermes et soyeux à la fois, d’une finale complexe, de garde, bien sûr. Le 2015, 50% Cabernet-Sauvignon, 50% Merlot, vieilles vignes de 35 ans, élevage 12 mois en barriques de chêne, vraiment remarquable, de robe grenat intense, équilibré, aux notes de cassis bien mûr, avec des nuances fumées, puissant, corsé, un vin qui commence à se fondre. Le 2014 est un vin aux tanins présents, intense en bouche, marqué par son terroir, au parfum de cerise et de sous-bois, d’excellente garde. Le 2013 est charmeur, au nez délicat de petits fruits rouges mûrs (cassis, mûre) et d’humus, aux taninssoyeux, à la fois puissant et fin, un joli vin mêlant rondeur et structure, où l’élégance prédomine.
Le 2012, charnu, est riche en matière, aux tanins équilibrés, où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche riche et corsée, de garde.
Le 2011 est excellent, d’un beau rouge profond, concentré et fruité, avec des taninssouples, et un nez où dominent la groseille et la prune, avec une touche poivrée.
Le 2010, caractérisé par un nez complexe (cassis, épices...), réunit puissance et souplesse, riche et fin, typé, charnu, de bouche pleine.
Un domaine de 19 ha issu d’un terroir exceptionnel de graves siliceuses et d’argiles graveleuses parsemées de moellons calcaires (65% Sauvignon, 15% Sauvignongris et 20% Sémillon pour les vinsblancs; 60% Merlot, 30% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc pour les vins rouges). Vendanges manuelles, élevage du blanc 30% en barriques neuves pendant 6 mois sur lies fines et 70% en cuves sur lies également; le rouge : vin de goutte 80% de la récolte en barriques pendant 12 mois et vin de presse 20%. Le vin produit sur le domaine se caractérise par une expression minérale autant en rouge qu'en blanc reflétant le type de solargilo-calcaire. La vigne est présente depuis longtemps au Domaine de Grandmaison : dès le XVIIIe siècle, Monsieur de Belleyme, Ingénieur cartographe du Roi Louis XV, mentionne notre crû alors appelé Barreyre. Au fur et à mesure des époques, la production de vin s’est parfois interrompue, (à cause du gel, du phylloxéra), et a parfois fait place à la polyculture. Grandmaison a aussi fait office de maison de campagne. François Bouquier, qui avait dû quitter son Cantal natal au début du vingtième siècle, y fit quelquefois les vendanges et acquit le domaine en 1939, quand il sut qu’il était à vendre. Puis, à partir de 1970, Jean (son fils) et son épouse Françoise reconstituèrent le vignoble et entreprirent la construction de l’actuel cuvier. Grandmaison entrait alors à nouveau en production. Depuis 1988, c’est François (leur fils) qui vinifie et avec son épouse Mayi, tous deux se consacrent à la propriété familiale depuis 1993.
François Bouquier nous dit avoir été atteint par le gel à 90%, les 10% restants sont de très bonne qualité, et ce 2017 sera une année réussie avec un bel équilibre, mais il n'aura pas le panache du 2016. Les ventes en 2018 s'orientent pour les rouges vers les 2013, 2014 et 2015, et les blancs 2016 et 2017. Chaque année, renouvellement de certaines parcelles et changement de matériel, si nécessaire. Chez les Bouquier, nous rappelle-t-il, toujours la même devise : 1 seul vin rouge, 1 seul vin blanc !
Coup de cœur pour ce beau Pessac-Léognan rouge 2015, où la structure prédomine, au nez puissant avec des notes de mûre et d’humus, bien charnu comme il se doit, de très bonne charpente, aux taninsharmonieux, un vin distingué, ample, de bouche pleine. Le 2014, au nez de violette et de sous-bois, tout en couleur, avec en bouche ces notes subtiles et intenses de fruits rouges surmûris, aux tanins amples mais bien fondus, est très harmonieux.
Excellent 2013, savoureux, aux notes de groseille et d’humus, mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d’une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Le 2012 est de jolie couleur soutenue, bien charnu, tout en nuances aromatiques (fruits macérés, épices), de robe foncée, de bouche complexe où dominent la prune, le cuir et les sous-bois, aux taninsdoux, avec une finale très persistante. Le 2011, de couleur intense aux reflets noirs, est un vin généreux, avec des arômes de fruits rouges et d'épices, et des tanins bien enrobés, typé et persistant, idéal sur des noisettes d'agneau aux flans de légumes ou un filet de veau en croûte de cèpes. Remarquable 2010, riche en couleur, dense, où se mêlent la griotte et l’humus, un vin charnu, charpenté, de garde. Savoureux 2009, aux notes de fruits macérés et d’épices, gras, aux tanins très équilibrés, au charnu caractéristique, bien en bouche, de belle évolution. Le 2008, de couleur profonde, structuré, ample, avec des tanins riches et qui se fondent bien, des arômes de fruits bien mûrs (cassis, griotte...), tout en finale.
Remarquable Pessac-Léognan blanc 2016, gras, dense, ample, aux nuances subtiles de pomme et de fruitssecs, de bouche suave, mêlant finesse et persistance. Le 2015, au nez délicat, aux connotations d’agrumes et de fleurs blanches, est tout en élégance. Excellent 2014, aux nuances de fleurs, finement poivré, gras mais nerveux, très bien équilibré, de bouche parfumée et ample, quand le 2013 est un vin sec mais suave, de jolie robe dorée, très rond, très fruité, de bouche puissante et persistante, aux notes d’amande et pêche.
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Les terres du Château Toulouze dépendaient d’un vaste ensemble foncier, propriété du Château de Vayres. Ce dernier édifié au XIIIe siècle à l’emplacement d’un oppidum gallo-romain dominant la Dordogne, fut une des résidences du roi Henri IV. La propriété dans sa forme actuelle, 27 ha d’un seul tenant, bâtiments et vignoble, correspond à ce qui subsiste d’un vaste domaine viticole et d’élevage de plus de 70 ha, édifié à la fin du XVIIIe siècle, à la suite de la révolution française et démantelé petit à petit par le jeu des successions. Julien et son épouse Sandrine Pannaud (qui ont un domaine à Cognac) ont repris cette propriété et réalisé un tout nouveauchai très moderne, qui permet au mieux de préserver l’expression du terroir. Cela donne des vins à la chair plus ample, généreuse, fruités mais avec des tanins élégants empreints de finesses. Des vins équilibrés et harmonieux, que l’on peut déguster jeunes après une large aération en carafe, mais qui offrent selon les millésimes un excellent potentiel de garde, en moyenne de 10 à 15 ans.
Voilà un très beau Graves de Vayres Grande cuvée 2015, (Merlot majoritaire, 20% de Cabernets, vendanges manuelles et tardives pour rechercher la maturité, élevage 12 mois en 1/2 muids de chêne, mise en bouteilles 18 mois après les vendanges, filtration douce), d’une belle couleurrubis prononcé, avec des nuances de fruitscuits (cassis et framboise) et de réglisse, dense et corsé, tout en harmonie.Le Château Toulouze Graves de Vayres Traditionnel 2016, est toujours tout en nuances et rondeur, équilibré, parfumé, au nez de cassis et d’épices, mêlant puissance et souplesse.
Florent GUINJARD est un enfant du vignoble bordelais. Un vrai ! Sa passion pour le vin, il a à cœur de la partager avec le plus grand nombre. Il aime par-dessus tout, faire découvrir la diversité étonnante des vins qu'il produit sur son domaine. A la tête d'une propriété qui appartient à sa famille depuis 1880, il perpétue à la fois la tradition tout en faisant progresser, année après année, sa technique de vinification en s'entourant des conseils des meilleurs œnologues bordelais pour offrir un vin haut de gamme à un prix accessible.
Sa volonté : produire des vinsfruités, fins très peu boisés. Sa marque de fabrique : le fruit.
Découvrez ce Lalande-de-Pomerol cuvée Reine 2016, vraiment superbe, dense et bien charnu, qui associe couleur et structure, avec ces notes caractéristiques de cerise et d’humus, charpenté, aux tanins mûrs, de bouche puissante et savoureuse, et d'excellente garde. Il en est de même pour son 2015, au nez de cerise mûre, avec des senteurs de groseille et de cuir, est un vin généreux et harmonieux, de robe carmin intense, et développe une bouche persistante avec ces notes d’épices et de myrtille, aux nuances de fumé.
Le 2014, a des arômes de fruits macérés et d’épices, une belle teinte grenat, un vin dense au nez comme en bouche, alliant finesse et charpente, aux tanins à la fois riches et soyeux, d’excellente évolution.
Beau 2012, de belle roberubis soutenu, un vin très harmonieux, au nez de framboise et de violette et une pointe d’épices, charnu en bouche. Le 2011, ample et riche au nez comme en bouche, est d’un bel équilibre, gras, aux tanins fondus, où se marient la griotte et l’humus, un très joli vin.
Superbe 2010, aux notes de fruits rouges mûrs (cassis) et d'épices douces (cannelle), bien charnu, d'une grande intensité, aux tanins savoureux et puissants à la fois, et se savoure sur une selle d'agneau aux blinis d'estragon ou une oie aux champignons.
❤❤❤❤❤ Au sommet. Le vin est racé et distingué, très représentatif de ce que doit être un vrai grand vin de Saint-Émilion, et collectionne les récompenses, à un prix très doux ! On est loin des vins ?bodybuildés?, sans âme ni terroir...
Le Château Croque-Michotte est une propriété familiale acquise en 1906 par mon arrière-grand-père, Samuel Geoffrion, explique Pierre Carle. Il se situe dans la partie ouest de Saint-Émilion sur des graves et des sables anciens sur argiles profondes charriés par la rivière l?Isle. Nous sommes entourés de différentes propriétés de Pomerol. Les 13,67 ha se composent de 74% Merlot, 25% Cabernet franc et 1% de Cabernet-Sauvignon. Nous sommes situés tout proche de Petrus et de Cheval Blanc, sur le plateau qui domine la vallée de la Dordogne.
Nous faisons volontairement de petits rendements entre 25 et 35 hl/ha pour obtenir des vins minéraux et de garde. La nature a ses caprices, je fais avec. Je ne mets pas d?engrais, pas de potasse, j?obtiens des vins avec une acidité élevée ce qui me permet de mettre moins de sulfites. Je veux produire des vins de terroir c?est ce que je recherche avant tout. Un vin de garde peut être agréable à déguster dans sa jeunesse pour son côté fruité, ensuite apparaissent des arômes tertiaires que les gens adorent. Plus le vin est concentré, et plus c?est un vin de garde qui conservera ses arômes qui évolueront bien avec le temps.
Cela fait plusieurs années que nous pratiquons le tri optique afin d?être plus précis. Nous ne faisons entrer dans les cuves que le meilleur. Nous ensemençons la vendange avec des bonnes bactéries qui arrivent congelées et qui vont concurrencer les mauvaises, nous ?occupons le terrain?. Cela permet d?attendre le travail des levures sans que le jus s?oxyde. Nous obtenons ainsi une plus grande pureté et netteté du fruit. Nous vinifions en cuves et commençons les fermentations malolactiques avant les fermentations alcooliques, cela s?entrecroise. L?avantage est d?avoir moins de sulfites. Nous faisons des lots de vinification intégrale en faisant les fermentations en barriques. Je trouve que l?on a une meilleure intégration du bois au cours de l?élevage. L?élevage est de 12 à 14 mois en barriques de chêne français de chauffe moyenne. Grâce à notre grand terroir, nous ne faisons que du grand vin.
Pour Lucile Carle, ?les vendanges 2018 se sont très bien passées, nous avons eu un peu de perte sur le Merlot à cause du mildiou, alors que le Cabernet a été très peu touché, globalement, nous avons fait une belle récolte et nous sommes plutôt contents. Nous continuons les vinifications sans sulfites comme nous le faisons depuis 2015, utilisation de la table à tri optique depuis 2012? Beaucoup d?efforts qualitatifs auxquels nous sommes attachés, cela fait partie de notre philosophie de travail. Ce 2018 va être un très beau millésime, il ressemble au 2015.
Le 2017 est un très bon millésime, nous en avons de petites quantités, donc, nous en aurons très peu à vendre aux particuliers. C?est un peu pareil pour le 2016 qui est composé d?une majorité de Cabernets, moitié-moitié, pratiquement, alors que pour le 2017, il y a une majorité de Merlots. Ces 2017 et 2018 sont des vins au bon potentiel de garde.
Cela fait 20 ans cette année que nous sommes en culture biologique labélisée, nous avons été l?un des premiers, si ce n?est le premier domaine, à cultiver en Agriculture Biologique. Nous travaillons toujours avec la même équipe, nos ouvriers agricoles sont avec nous depuis pratiquement 20 ans et, c?est grâce à eux, que l?on produit du bon vin, ils connaissent très bien les parcelles, 80% de travail se fait tout au long de l?année en travaillant les vignes, c?est aussi un atout du Château Croque-Michotte.?
Toujours exceptionnel, ce Saint-Émilion GC 2016, généreux, plein de charme, de couleur soutenue, au nez complexe de cassis, de prune et d?épices, associant rondeur et structure, un vin gras, tout en bouche, d?une belle persistance, avec ces nuances de fruits compotés au palais, de garde, naturellement.
Formidable 2015, récompensé déjà par pas moins de cinq médailles lors de Concours (bravo !) : 1 Grand Or, 2 en Or et 2 en Argent, intense et chaleureux, charpenté, coloré et parfumé, aux connotations de truffe et de griotte mûre en finale, un vin qui révèle des tanins puissants et très fins à la fois.
Le 2014 commence à se goûter vraiment remarquablement bien, au nez complexe où prédominent la groseille et les sous-bois, mêlant structure et charnu, développe au palais des notes de fruits rouges cuits, de cannelle et de fumé, des taninssoyeux, tout en bouche, très savoureux déjà, même s?il a un réel potentiel d?évolution. Le 2012, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, parfait avec un carré d'agneau rôti ou des noix de veau, sauce au romarin. Le 2011, tout en finesse, se caractérise par une charpente solide et des nuances de fruitscuits, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, la mûre et les sous-bois. Le 2010 est superbe, de base tannique importante et très équilibrée, aux arômes de fruits rouges cuits, de truffe, d?épices et de sous-bois, un vin ample, d?un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup de matière. Le 2009, n?a rien à lui envier, très typé, aux tanins très soyeux mais fermes également, au nez complexe (fraise des bois, cuir), d?une belle intensité en finale, un vin riche en couleur, classique, alliant finesse et charpente, ample et persistant en bouche, certainement l?une des plus belles réussites de l?appellation dans ce millésime, parfait aujourd?hui, notamment, avec un filet de bœuf à la truffe et fleur de sel ou un lièvre en civet. Quant à ce 2008, lui aussi parfait actuellement, de couleur soutenue, il est d?une belle charpente, structuré, aux connotations de réglisse, de sous-bois et de cerise macérée, de bouche savoureuse. Excellent 2007, suave et chaleureux, aux connotations de truffe et de griotte mûre, tout en finale.
Gage de ce que donne l?évolution d?un vrai grand vin, le 2001 est formidable actuellement, racé, velouté, parfumé, un vrai régal !